mercredi 27 juillet 2011

Vancouver, ça donne le goût d’y rester

Notre arrivée à Vancouver fut particulière. Disons qu’on ne s’attendait pas à être confronté à autant de mendicité. Faut dire que nous nous sommes ramassé sur la rue Hasting dans le quartier chaud où règne drogue, prostitution, vendeurs sur gage, problèmes de santé mentale... On est loin d’être du genre à capoter avec les plus démunis, mais là on doit avouer qu’on a pensé à barrer les portes de l’auto. Même la T.S. en moi n’avait pas du tout le goût de débarquer ! On a su par après que c’était le quartier le plus pauvre en Amérique du Nord. Nous n’avons pas de difficulté à le croire. Ici, le coût de la vie est terriblement élevé et les ressources en terme d’accessibilité au logement ne sont définitivement pas la priorité des autorités.

Bref, nous sommes arrivés à bon port à notre super hôtel. Pour la première fois du voyage, nous avons : un four, une laveuse-sécheuse qui prend 4h30 (mais on en a une… !), frigo, micro-onde, lave-vaisselle, balcon, mais surtout, une chambre fermée avec un divan-lit pour Raphaël ! Au 19e étage, la vue sur la ville est quasiment plus belle que celle que j’avais à New York avec Marie. Le quartier est vibrant et on est en plein cœur du quartier gay. Les abribus sont roses, les gens souriants, il y a une tonne de petits commerces chaleureux avec en prime des bakery qui accotent la Gascogne. Les enfants sont les stars du quartier, nous sommes comblés.

On se familiarise avec le transport en commun : autobus, sea boat, sky train… Raphaël est vraiment au ange. Il lui manque juste un tour de pelle mécanique ! Ça tombe bien parce que nous avons laissé l’auto au garage : changement d’huile, changement du liquide des freins et la cerise sur le sundae,  changement des freins avant.  Ah oui, c’est aussi la fin du check engine avec le changement du bouchon du réservoir d’essence. Une chance qu’on avait fait un check up complet avant de partir ! Méchant trou dans le budget…  Mais le char est pas mal loadé donc on est loin de pouvoir cheaper sur les freins. Il manque juste le lave auto et le vaccum pis nous sommes près pour la douane des Ricains !

Bon qu’est-ce qu’on a visité dans tout ça ? Plein de chose. Vancouver et les environs offrent des possibilités touristiques infinies. On s’est concentré sur la ville même : Aquarium, Stenley park,  Capilano suspension bridge, Chinatown, Centre-Ville, Science World… On s’est payé un super film Imax avec les enfants sur les castors. C’était vraiment hot.

Évidemment, on n’a pas pu résister à Whistler. Nancy voulait aussi visiter le fameux village olympique même si Frédo n’était pas très emballé du détour surtout qu’à notre arrivée tardive le site était fermé. Mais, on n’est pas allé pour rien puisque nous y avons croisé 3 ours en moins de 5 minutes dont un énorme ours brun qui broutait à dix mètres de la voiture. Disons que ça te tente moins de faire du camping dans le coin pis que tu retiens ta petite envie de pipi.

Voilà c’est la fin de notre plus long post. Prochaine destination : l’Île de Vancouver. C’est le retour du camping et notre dernière destination avant les States. Think Big Stie ! 

jeudi 21 juillet 2011

La Vallée d’Okanagan

Ahhhhh... trois jours de relaxation ! Je sais, je sais on est loin d’avoir à se plaindre. Mais, faut quand même dire qu’on n’a pas pris le temps de ne rien faire depuis notre départ ! La Vallée est l’idéale pour ça.  Notre camping est à côté du Lac Okanagan et il y a des vergers et des vignes partout. 


Qu’est-ce qu’on a fait ? On a bu du bon vin pendant trois jours et manger des cerises croquantes et juteuses à s’en rendre quasiment malade. Un mix parfait avec le rosé du Mission Hill en avant-midi. Outre les caves à vin, nous avons quand même visité la Davison Orchards qui vendait plein de fruits et légumes frais, du jus et des confitures maison. On a fait le plein. Leur terrain de jeu était vraiment adapté pour les enfants. Il avait même des tricycles John Deere. Le highlight de Raphaël : le « carré de sable » en grain de maïs. Que de plaisir.

Nous avons une grosse journée de route afin atteindre Vancouver, notre camp de base pour la prochaine semaine. 

mercredi 13 juillet 2011

Parc National de Jasper

Pour atteindre le Parc national de Jasper, il faut traverser la promenade des glaciers qui est renommée pour être la plus belle au monde, selon Lonely Planet.  Nous trouvions le terme un peu prétentieux… avant de s’y rendre ! Il y a effectivement peu de mots pour décrire l’endroit tellement chaque tournant nous a émerveillé. 

 
La nature à l’état pur nous apparaît encore plus sauvage qu’aux environs de Banff et la rudesse des montagnes nous a un peu fait peur. À environ une heure de notre camping, nous roulions dans la neige avec peu de visibilité et le thermomètre indiquait 1 degré. Une chance que Nancy n’a pas « cheapé » sur son seul gilet chaud ! Qu’allons nous faire pour nos 4 nuits de camping avec les enfants? De toute façon, on n’a pas pu hésiter longtemps car à cette période de l’année il n’y a aucun hôtel de libre. Ça sera le camping, advienne que pourra. Bon on vous le cachera pas, on a eu frette en *& ?%# les deux premières nuits surtout qu’il a plu en malade.

Malgré le temps, on en a eu pour notre argenten terme d’activité : tour de bateau, randonnées, chutes, canyon, impossible de s’ennuyer ici peu importe le temps qu’il fait. Les animaux sauvages sont aussi bien présents. On en a observé plusieurs : wapiti, marmotte des montagne, cerf, oiseaux et… le fameux ours qu’on redoutait tant. Bien qu’on sait que le risque de se faire attaquer par un ours est extrêmement faible, c’est principalement quand la mère est avec ses bébés que ça peut arriver. Et qu’est ce qu’on a vu ? Ben oui, une mère en compagnie de ses deux bébés ! Malgré ma peur, je dois admettre qu’être témoin de cette scène fut un moment magique et privilégié. On a même eu le temps de prendre une photo.

Le clou de notre séjour fut sans contredit notre expédition sur le glacier Athabasca, au champ de glace Columbia.  Ses eaux de fonte alimentent l’océan Pacifique, Arctique et Atlantique. C’était dément !! Puisqu’il faisait trop froid pour faire la randonnée à pied de 3 ou 6 heures avec les enfants, on s’est payé la totale. On a embarqué à bord d’un engin spécialement conçu pour la promenade en Arctique et sur les glaciers. C’était complètement hallucinant ! Nous avons même pu nous promener à pied sur une zone balisé du glacier. Ce fut un spectacle encore une fois inestimable. Que d’émotions…

Nous partons pour la Vallée d’Okanagan boire plein de bons vins à votre santé !

lundi 11 juillet 2011

Parc National de Banff

C’est en roulant en banlieue de Calgary que nous les avons aperçues pour la première fois. Ces montagnes enneigées, des pics à perte de vue, les fameuses Rocheuses. Déjà, nous savions que nous serions dans notre élément. Nous avons encore une fois un site de la mort et plein de bois laissé par les anciens campeurs. Le seul hic : le garde-parc nous avise qu’il y a eu un couguar dernièrement et que nous devons être très vigilant avec notre nourriture. Alors voilà, Nancy ça lui a pris au moins trois heures avant de relaxer un peu et elle ramassait chaque graine échappée par les enfants. Vu de même, les ours c’est pas si pire que ça ! Je crois que notre site était le plus propre du camping !

À peine nous avions ouvert les cartes de randonnées des environs qu’il fallait faire des choix. La diversité d’activités de plein air est tout simplement hallucinante, tout comme le décor environnant. En fait, il aurait fallu rester deux mois pour voir tout ce qu’on voulait…


Nos choix : le lac Moraine, le lac Louise, la promenade de la Vallée de la Bow, le secteur du Lac Johnston et bien sur la ville de Banff. Nous avons vu des chèvres des montagnes, des mouflons d’Amérique, des Wapitis, ben des touristes, mais pas d’ours ni de couguars. Aussi, nous sommes tellement chanceux sur la température, nous avons eu que des journées ensoleillées à 25 degrés. Par contre, les nuits fraiches à 5 degrés nous on obligé à emmitoufler les enfants avec tout leur linge chaud. Une chance qu’ils ont chacun leur sac momie.  Nous partons vers la route des glaciers, la plus belle au monde y parait.  On a hâte de voir ça !

Drumheller, j’ai pas peur

Drumheller et ses environs mérite le détour et ce n’est pas juste parce que c’est le plus grand sanctuaire de dinosaures au monde. Le décor féérique des Badlands est digne d’une autre planète. Nous avons hésité à s’y rendre de peur que le lieu soit trop quétaine à notre goût, mais nous sommes loin d’être déçu même si les gros dinos à chaque coin de rue sont un peu too much.

Outre les randonnées époustouflantes, nous y avons surtout découvert le plus impressionnant musée de notre vie, le Royal Tyrrel Museum of Palaeontology. La visite nous a même donné des frisons en entrant dans la salle exposant la carcasse du Lord of the Land, l'intimidant Tyranosorus Rex, sous fond de musique classique.  Même Raphaël qui avait peur depuis le début du musée en est resté bouche bée. C’est le genre de pièce où tout le monde arrête de parler naturellement. Même Magalie trippait sur les jeux de lumière et a soudainement arrêté de babiller. D’ailleurs, on en conclut que le reportage à Découverte dédié au musée n’était finalement pas exagéré… Sacré Charles Tyssere et ses nombreux superlatifs !

Voilà, on part vers les Rocheuses pour marcher sans arrêt.

dimanche 3 juillet 2011

Régina, Bonne Fête Canada

Nous traversons très rapidement la Saskatchewan. Nancy est totalement émerveillée par les Prairies. La verdure des champs à perte de vue, la route qui a l’air d’être infinie, ce plat déconcertant la fait tripper. C’est donc elle qui prend le volant avec sa musique de fille dans le tapis. Sa bonne humeur est contagieuse, tout le monde à du fun, on pige allègrement dans le sac de chips.


Nous arrivons à la capitale entourée de champ de blé pour le fameux Happy Canada Day. Ça se pomponnait à l’hôtel pour le gros party en face du parlement.  On est loin de se sentir d’attaque pour un bain de foule avec les enfants qui ont de la difficulté à s'ajuster avec les deux heures de décalage. On décide donc de les coucher et de célébrer à notre façon en buvant du vin dans des gobelets pour enfants tout en écoutant l’émission « Les Chefs » sur internet. On se couchent beaucoup trop tard. On est quand même en forme pour faire les touristes le lendemain matin au milieu des déchets de la veille. La ville est beaucoup plus chouette que l’on pensait.

Enfin, pour Frédo, Régina ça lui rappelle la superbe annonce de Régina Steamer Carpet Cleaner. Avec son air qui reste dans la tête, c’est rendu que même Raphaël le chante.

samedi 2 juillet 2011

Manitoba nous voilà

C’est le sourire aux lèvres que nous arrivons au Parc provincial de Bird’s Hill, près de Winnipeg. Nous avons un super site de camping, le soleil est radieux et on est vraiment content de s’arrêter pour quelques jours. Magalie est bien curieuse d’observer la nature. Elle s’habitue de plus en plus au vent dans son visage. Elle peut enfin regarder l’horizon puisqu’elle se tient bien assise seule.  Raphaël retrouve ses anciens amours soit : les piquets de tente, les cordes de la bâche, les tas de roches à faire avec le petit balais et les zips de la tente. Par contre, il déteste les grosse mouches et  les gros écureuils bizarres qui viennent manger nos graines sous la table. Ça le fait vraiment capoter…

Il n’y a pas de doute, nous sommes vraiment rendus dans les Prairies. C’est plat partout. Malgré cela, le parc offre quand même la possibilité de faire des randonnées intéressantes. Entre autre, il y a une énorme communauté de chevreuil et on en voit quelques-uns. Ça fait toujours nos journées. Il y a aussi une panoplie d’oiseaux qui feraient le bonheur des ornithologues en herbe, ce qui n’est pas trop notre cas. Simon, tu aurais adoré !

La ville de Winnipeg nous a aussi étonné par le nombre d’activités à faire. On est loin d’avoir fait le tour, mais on a eu une très belle impression. En tous cas, les Winnipégois sont contents du retour des Jet's. Il y a des Jet’s Welcome Home  partout. Dommage qu’on soit un peu tôt pour aller voir une game !  On est aussi surpris par le nombre de Manitobains qui nous abordent en français. On est facilement démasqué par notre plaque « Je me souviens ». D’ailleurs, ils sont tellement relaxe, ici le mot stresse n’a pas trop l’air d’exister. 


En route vers Brandon, on se considère chanceux de pouvoir rouler car les relents des inondations sont bien présents. L’eau est à ras sous les ponts de la rivière Rouge et Assiniboine.