mercredi 28 septembre 2011

Fin du Blog

-->
Nous y sommes arrivés en un seul morceau! Tabarouette que c’est grand et propre ici. Un merci particulier à Robert d’être resté chez nous, grâce à toi on n’a jamais été inquiet. On est sûr que ta grosse Harley à fait peur à tous les voleurs qui aurait pensé de s’essayer !

Nancy retrouve son char. YÉ ! ma belle Honda Fit rouge. Ça fait bizarre de conduire une auto automatique, je sais plus quoi faire de ma main droite. Je pourrais me mettre du mascara ou gosser sur mon ipod !

La routine du quotidien reprend son cours et c’est le retour au travail pour Frédo. Vous nous connaissez, on a déjà une liste assez longue de « projets retour ».  On a hâte de vous revoir maintenant. Merci de nous avoir suivi en si grand nombre, vos nombreux messages nous ont fait chaud au cœur et nous ont fait rire.  À bientôt.

lundi 12 septembre 2011

Bilan du voyage

Nous avons quitté Niagara Falls et nous dormons à Kingston pour notre dernière nuit avant de retrouver nos d’oreillers. L’heure est au bilan !

Voyager avec de jeunes enfants est beaucoup plus facile qu’on peut se l’imaginer. Ils s’adaptent d’ailleurs toujours plus rapidement que nous. Faut dire que les nôtres sont particulièrement merveilleux !! On sait maintenant ce qu’on trouvera le plus difficile en revenant à la maison, c’est de devoir les envoyer à la garderie… Le voyage nous a vraiment scellé et on ne peut pas croire qu’on les verra juste 3-4 heures par jour. Ça va être dur. Mais, est-ce qu’on a assez trippé pour en avoir un troisième finalement ? On s’était dit qu’on se déciderait en voyage alors, suspense !!!

Magalie découvrira un tout nouveau monde, sa maison. Nous avons tellement hâte de lui sortir ses bébelles et de la voir tenter de tout attraper encore et encore. La spatule de camping est comme sa doudou pour le moment alors, ça serait bien que ce soit un beau p’tit toutou à la place ! Il y a aussi le couvercle du chaudron en métal qui pogne pas mal. On lui laissera inquiétez-vous pas. Elle ira aussi à la garderie deux jours par semaine. Elle se fera plein d’amis et rencontrera Jocelyne et Céline, les meilleures éducatrices au monde. C’est une nouvelle vie qui commence.

Quant à Raphaël, après trois mois dehors, ce sera simplement d’être à l’intérieur à la maison comme à la garderie qui sera le plus difficile. Déjà qu’il nous faisait une scène à chaque fois qu’il devait entrer dans la maison, ça promet. On pourrait toujours dormir dehors dans notre tente pour assurer une bonne transition ou déjeuner au lever du soleil sur notre terrasse. Les dodos seront aussi difficiles. C’est sûr qu’il est habitué de toujours s’endormir avec nous dans la tente où à l’hôtel alors ce sera intense. On vous le jure,  on ne barrera pas sa porte de chambre ! On pourrait appeler super Nany, elle a surement plein de conseils pour nous genre le retourner dans sa chambre sans lui parler à chaque fois qu’il sort et faire ça pendant 3 heures. Belles soirées en perspective !

samedi 10 septembre 2011

Niagara Falls

Après Salina on a roulé vers Columbia (Missouri), Terre-Haute (Indiana), et Mont Gilead (Ohio). On se motive en écoutant du bon punk rock et du mononcle Dany à longueur de journée. Après nos six jours de route interminable à traverser les States nous arrivons enfin à Niagara Falls. On est un peu à boute de la route donc on a décidé d'y passer la fin de semaine.

Nous faisons l'incontournable Maid of the Mist, le gros bateau qui t'emmène au pied des chutes armé d'un beau puncho de pluie XXXXXL bleu qui lève au vent. Magalie vole la vedette avec son imperméable bleu MEC. D'ailleurs, elle doit être sur tous les kodaks des touristes qui étaient dans notre bateau. C'est aussi la seule qui est resté au sec. Une chance que Nancy avait fait son fer plat!

Nancy visite le vignoble Inniskillin réputé pour ses vins de glace pendant que Frédo dort avec les enfants dans le stationnement. Faut dire que la veille on a calé deux bouteilles de vin et on s'est couché beaucoup trop tard pour écouter la finale des Chefs. Il avait donc l'air du soulons qui attend d'être capable de chauffer son char! On profite du Skywheel et de la magnifique petite promenade qui longe les chutes.


On dormira une nuit à Kingston pour ne pas avoir à traverser Montréal en plein dimanche soir. Aye… on es-tu content de pu rester là, la ville la moins bien organisée pour la circulation au monde je crois, une vrai honte. On se croise les doigts pour ne pas mourir écrasé par un bloc de béton. On pourrait aussi se faire rentrer d’dans par un de ces milliers d’enragés au volant. À moins qu’on coule dans le Fleuve en risquant notre vie sur le pont le plus utilisé en Amérique : Champlain. Ah ! on a hâte d’arriver chez nous… Bon ce n’est pas si vrai que ça, mais on essaie de se convaincre  puisque notre voyage est fini.

vendredi 9 septembre 2011

Sur la route du retour

En quittant Arches, nous roulons d’abord toute la journée vers Dillon dans les magnifiques Rocheuses, et ensuite Burlington, une petite bourgade au Colorado avant le Kansas.  Le lendemain matin nous avons un bon cinq heures de route à faire pour atteindre Salina.

C’est un départ. Tout allait bien jusqu’au moment où l’on s’en attendait le moins, soit deux kilomètres plus loin: l’aiguille du moteur s’emballe et monte encore plus haut qu’à Death Valley. Cette fois, ça surchauffe. On s’arrête sur le bord de l’autoroute dans le champ de foin, on éteint.  Après avoir regardé le moteur sous tous les angles possible, on n’a pas le choix, il faut appeler le CAA.  Pas de chance, on est le lundi de la fête du travail et il n'y a pas un garage dans le coin d’ouvert. C’est vrai que le check engine avait quand même allumé la veille, mais on se disait qu’après 4 fois qu’il allumait pour le bouchon de gaz on était en masse correct pour revenir à la maison. En tous cas… Nous n’avions même pas raccroché avec le CAA que la police était déjà derrière nous. Il arrive…

« Is everything doing good ? »Euhh pas vraiment ! Après lui avoir expliqué la situation, il comprend  et indique qu’il restera pour surveiller la circulation jusqu’à l’arrivée de la remorqueuse. Faut dire que notre « stationnement d’urgence » n’est pas très sécuritaire, mais si on repart le char, le moteur va probablement sauter alors ça nous tente pas vraiment. Notre hypothèse: fin de la pompe à eau. Or, le CAA nous rappelle pour dire qu’ils ne peuvent pas nous transporter les 4 mais seulement 2 à la fois.

Bon, on s’essaie… Frédo va voir le policier pour lui expliquer la situation puisque nous ne pouvons pas rester sur le bord de l’autoroute sans l’auto pendant que les autres se font lifter. C’est là qu’il s’offre pour prendre Nancy et les enfants afin de les ramener à l’hôtel sans les sièges de bébé (faudrait tout vider pour les détacher, ce qui peut prendre ben du temps…) afin que Frédo puisse attendre la remorqueuse. WOW ! MERCI !!! On est surement tombé sur le plus sympathique des policiers parce que sans lui on sait pas ce que nous aurions fait. Vous auriez du voir la face de Raphaël qui avait le sourire fendu jusqu’aux oreilles. En plus, il a fait partir la sirène pour prendre un accès réservé aux véhicules autorisés seulement. Il criait de joie et répétait « auto de police » sans arrêt. Magalie avait aussi un sourire en coin et trippait sur la vitre qui nous séparait du gentil policier. Je crois qu’il est tombé sous le charme parce qu’il nous a donné un beau collant de shérif. Frédo arrive environ 45 minutes plus tard. Je suis tellement déçue de ne pas avoir de photo de LA Matrix sur le camion remorque !

Enfin, la gentille dame de l’hôtel remplie d’empathie nous offre d’appeler un de ses amis mécanos afin d’évaluer la situation de l’auto. On a absolument rien à perdre après tout puisque l’ont doit attendre à demain qu’un garage ouvre et peut-être même deux jours de plus pour commander une pièce. Il arrive une heure plus tard. Le verdict : imaginez-vous dont que le réservoir de liquide de refroidissement du radiateur est à sec. On s’attendait pas vraiment à ça après avoir quitté Death Valley il y a environ deux semaines. Probablement que le bouchon a fui là-bas et que le liquide du réservoir s’est tranquillement évaporé. Me semblait aussi qu'il y avait une petite odeur de brûlé depuis un bout. On se disait que s'était plutôt l'huile de la transmission, mais on ignorait le problème en se disant que c'était normal que ça chauffe un peu...

Bref, on met un beau gros gallon d’eau fraîche dans le réservoir et s’est reparti ! Le check engine a même disparu. Yes, on est vraiment content. On souhaite juste qu’il ne fasse pas en dessous de zéro, ce qui serait quand même étonnant. On achètera du prestone qu’on peut mélanger avec de l’eau demain. YES ! TOYOTA O NADA !!! On se rend sain et sauf à Salina au Kansas et on a encore changé l’heure. 

Salina… la pire chambre de notre vie. Ne prenez jamais des Éconolodge, c’est toujours d’la marde.  Tout était pété : la télé, les lumières, le frigo, même le rollerbed avait perdu deux roulettes. C’était pire qu’en Asie, au moins là-bas les pauvres ne se font pas enlever leur fierté. Y a juste les enfants qui tripait sur les miroirs partout (même au dessus du lit), le bain en cœur et les chips laissées dans le divan. En prime, quoi de plus cocasse qu’un tapis qui colle sur tes pieds ? Super !

 

jeudi 8 septembre 2011

Arches National Park

Notre arrivée au terrain de camping est ponctuée de rires et de sacres. Il vente tellement, on n’a jamais vécu ça de façon aussi intense en camping. Tout, mais vraiment tout part au vent: les doudous, les chapeaux des enfants, les jouets, les ustensiles en plastique, les couches, … Même l’assiette avec une gourde remplie d’eau par-dessus s’envole. Ça l'a juste pas d’allure! En plus, il y a du sable comme dans le désert, on est vraiment mais vraiment sale. Pour rajouter un défi de plus, on est arrivé pour l’heure du souper, dans le rush du « faut installer tout le campement et tout le monde a faim, mais faim là là… »

Bref, Frédo tente de se mettre sur la cuisson des pilons de poulet. Après avoir vider notre bouteille de propane au complet et tenter de rallumer le $% ?& de poêle qui s’éteint tout le temps au vent, on réussit à manger. Les haricots n’arrive pas à cuire, ils sont ben dure, mais chaud au moins ! Pauvre Frédo, y s'pouvait pu. Il est ensuite venu le temps d’installer la tente avant la tombé de la nuit. Elle est grosse, pis elle pogne dans le vent. Une chance que c’est écrit Storm Shield dessus. C'est le test ultime, parce que la tente de nos voisins est déjà bien tordue. Allons nous devoir dormir dans l’char ?  C’est  notre dernier camping alors, ce n’est pas si grave si tout arrache.

Alors, pendant que j’essai tant bien que mal de tenir la tente, Frédo fait tout ce qu’il peut pour mettre les piquets sans sa hache oubliée au camping du Grand Canyon. De toute façon, c’est pas ici qu’on va faire des feux. Bon ça y est, on ne s’entend même pu parler, on répète tout, mosus que c'est fatiguant! Nancy a un fou rire qui ne finit plus tellement la situation est loufoque. Une chance que personne ne nous filme, c’est ridicule.  Qu’est ce qu’on peut faire de plus… Ben on a bu parce qu’il nous reste des méchantes bonnes bouteilles pis le ciel est hallucinant, encore plus beau qu’à Crater Lake.

C’est donc sur un arrière fond de tente qui bat au vent, qu’on éteint le fanal. C’est en jasant sous la lueur du ciel qu’on se saoul un peu pour fêter la fin du voyage qui approche trop vite. On est un peu triste, mais c’est tellement romantique coucher sur la table à pique-nique ! D’ailleurs on se réveille souvent en se disant que cette fois c’est vrai, c’est la bourrasque de vent qui  arrachera la tente. Finalement, elle a tenu le coup notre Eureka.

Enfin, à part boire à Arches on a fait des petites randonnées le matin car il fait 38° en moyenne, c’est beaucoup pour les enfants. Quand il dorment on y va chacun notre tour. Nous profitons des points de vue sur la route et de la magnifique piscine publique de la ville de Moab. Bon on vous l’avoue, on exploite aussi du WiFi du McDo en mangeant un petit Mc Fleury !

Alors voilà, demain nous attaquons nos 6 jours de route sans aucune visite jusqu'à Niagara Falls. Avec une moyenne de 500 Kilomètres par jours cette fois, ça va être un peu déprimant dans l’habitacle.

mercredi 7 septembre 2011

Monument Valley

On n’a pas acheté nos chapeaux de cowboy, mais on se croyait quand même sorti directement d’un film de John Wayne. Le paysage est tout simplement surréaliste. On ne peut pas se contenter de la magnifique vue au Visitor Center, on en veut plus ! On se laisse facilement convaincre pour un tour de jeep d’une demi-journée afin d’atteindre des sites ouverts seulement si l’on est avec un guide indien Navajo. Le notre est vraiment sympathique et s’adapte très bien à notre rythme familial.


Direction Arches National Park, notre dernière visite avant la longue route du retour…

mardi 6 septembre 2011

L’ultime, le majestueux, l’incontournable : LE Grand Canyon…

Nous débutons notre semaine de visite du côté Nord du Grand Canyon où nous avons une mini cabine près du Lodge. La vue est hallucinante, il n’y a aucune photo qui équivaut ce qu’on voit, même les méga panoramiques de Frédo. On fait la route panoramique et profite de ce versant plus sauvage du Canyon. Pour la deuxième fois du voyage, Raphaël est KO de fièvre. Il ne dort pas de la nuit, nous non plus… J’espère qu’ils vendent de l’Advil au Sud ! Magalie pète le feu et pogne jamais rien comme d’habitude.

Malgré nos efforts pour arrivée tôt au Grand Canyon Sud, c’est la première fois que nous devons monter le campement dans le noir. On a du faire un détour de deux heures vers Flagstaff pour aller faire l’épicerie. Y a tellement rien dans la réserve Navajo et on doit faire les provisions de bouffe pour 5 jours ½. On a bien fait car le magasin général du Grand Canyon s’est fait dévaliser. Il n’avait plus de couche ni de crème glacée Häagen Dazs ! On est tellement content d’être arrivée, on a failli prendre une nuit d’hôtel à Flagstaff tellement on était à bout d’être sur la route qui ne finissait plus. Pour ajouter un peu de piquant, on a vu une petite tornade qui fonçait vers nous, mais on l'a dépassé avec la super Matrix.
 
Le parc est vraiment bien organisé. Il y a des navettes pour aller partout sauf la route panoramique de Desert View. On les fait tous même si la vue peut paraître redondante, nous on ne se tanne pas. De toute façon, les randonnées intéressantes sont trop intenses pour les enfants. La chaleur est accablante et il n’y a pas assez d’ombre sur le chemin. En plus, Raphaël est encore malade alors on fait nos raisonnables…

…Enfin, quasiment parce que comme notre voyage tire à sa fin, c’est ici qu’on regarde les comptes plus sérieusement pour se rendre compte que justement on a été plus raisonnable qu’on pensait. On a donc flanché pour une grosse dépense et on se paye la totale : un tour d’hélicoptère d’une heure au dessus du Canyon. Ce fut l’extase ! Aucun point de vue du parc ne peut accoter ça.


Bon faut dire qu’on a brainwashé Raphaël en lui disant que ça allait vraiment être super, on lui avait acheté des petits collants… On espérait qu’il réagisse bien. Du haut de son un mètre, accompagné de ses gros écouteurs coupe-son comme Magalie, une fois en dessous de l’hélice il n’était plus vraiment sûr. Ça l’a brassé en tabarouette au décollage, pas mal plus qu’on pensait. Durant le tour aussi, on trippait ben raide. Nancy a même vu un puma. Il y avait un raft sur la rivière Colorado et la luminosité était parfaite. Le bonheur ! Quant à Magalie et bien c’est une fille, aucune inquiétude! Elle a fait ça comme une championne et s’est même endormie pour le ¾ du tour. Aucun vomit malgré son repas ingurgité en 5 minutes juste avant le décollage.

Bref, on était vraiment dedans parce qu’à notre retour on a même acheté la fameuse photo qui prenne de toi en face de l’hélico à 20 piastres pis en plus, le cadre quétaine à 2$ pour la mettre dedans (le pire c'est que la photo rentre même pas, crime!). Frédo s’est aussi trompé de route deux fois pour revenir au camping. C’était hallucinant ! Tant qu’à te payer un tour d’hélico une fois dans ta vie, le Grand Canyon est un bon choix. Direction Monument Valley, on va peut-être s’acheter un chapeau de cowboy pour faire comme dans tous les Westerns tournés ici !


vendredi 2 septembre 2011

Bryce Canyon

On fait un départ en flèche pour arriver tôt au camping. Il y a seulement des sites non-réservables qui s’attribuent sous le principe du premier arrivé premier servi à moins d’avoir un RV. Comme nous avons prévu d’y rester trois jours on se croise les doigts. Finalement, on a un site parfait pour nous, Yes !

Le parc est petit, mais il y a pas mal de trucs à voir. Nous faisons les grands classiques soit les nombreux points de vue de la route panoramique et la randonnée de la Navajo Loop, la plus populaire du parc. On comprend pourquoi, c’est magnifique. La rude montée avec les enfants en valait la peine. Même Raphaël dit Papa ou Maman la mule lorsqu’il est dans son sac.

Par contre, l’après-midi on est enfermé dans l’auto pour suivre les nombreux avertissements partout dans le parc. La raison : les éclairs sont fréquents à cause du fer dans les rochers ce qui attire l’électricité. On est en plein dans la saison ça l’air parce qu’en trois jours on en a vu plus que dans toute notre vie. À tous les jours, vers 14h00, il pleut et tonne en malade. À chaque année il y a de nombreux blessés et lors de notre séjour il y a même eu un mort…


On en a donc profité pour faire du lavage et classer nos milles et unes photos afin de poster Yosemite. On a même eu le temps de lire sur Radio Canada. C’est avec pas mal de retard qu’on vient d’apprendre le décès de Jack. Nos sympathies à tous ceux qui on voté NPD…

mercredi 31 août 2011

Nouvelle bande-annonce choc!

Allez voir notre nouvelle bande-annonce qui déménage! Basé sur nos dernières péripéties, elle est encore meilleure que la première... Cliquez sur l'onglet "Bande-annonce" et ensuite sur la première image pour partir le film.

lundi 29 août 2011

Death Valley, on a failli y passer (la Matrix aussi) !

Nous avons réservé un cottage exigu à Furnace Creek Ranch en plein cœur du désert. En arrivant au Centre de visiteurs à l’entrée du parc, on suffoque déjà, il fait 38°. Tabarouette… Frédo revient tout en sueur et s’empresse de me dire qu’il annonce 47° à Furnace Creek. La dame lui a conseillé d’éteindre notre air climatisé dans la côte de 12 miles de long pour s’y rendre. Elle nous informe aussi des points d’eau sur la route pour le radiateur. Bon, ça s’annonce bien… Nancy pensait qu’elle ne serait plus stressée puisqu’on est enfin débarrassé des ours, mais non, là c’est un vrai stress car on sait très bien que la déshydratation et l’insolation est un risque bien plus grand. Disons qu’on s’attendait à ce qu’il fasse aussi chaud.

OK, on fait le plein d’eau. Ça nous prend un minimum de 4 litres par personne pour se rendre. IL nous faut deux heures de route pour se rendre à destination, donc climatisation. Bon, ça va aller, il y a plein d’autres crinqués comme nous qui partent sur la même route. Faut dire qu’ils n’ont pas d’enfants en bas âge, d’ailleurs on est les seuls à en avoir. Dans ces conditions extrêmes, l’entraide reprend le dessus. Disons que quand tu vois quelqu’un qui a fait une crevaison, tu vas l’aider parce que ce n’est pas long que ça peu dégénérer ici. Il suffit d’une crevaison, d’une panne d’essence, d’un bouchon du radiateur qui saute avec la chaleur ou d’un manque de climatisation pis tu peux frôler la mort assez vite. L’important c’est d’être conscient des risques et d’avoir un minimum de connaissance en mécanique. On n’est pas des Boliviens ou des Édith Veilleux, mais on est pas pire !

Même l’air climatisé dans le tapis, tout le monde sue. On capote! On voit le panneau au loin de l’éteindre avec le Danger extrem heat. Fuck… OK on l’enlève. Ça prend environ 4 secondes pour que tous les membres de l’habitacle suent à grosses goutes. Allez les enfants, buvez, buvez, buvez En plus on n'est même pas au Gong Show !!! On amorce la montée, y a du stress dans l'air. Ça prend pas deux minutes pour passer de la 5 à la 4, 3 et même 2e vitesse pour essayer de maintenir l’aiguille de la température du moteur à un niveau acceptable, soit juste en bas du rouge.  Le verdict : on s’était préparé à arrêter au moins deux fois sur le bord pour laisser refroidir le moteur, mais la matrix tient le coup. Yes, le pire est faite, enfin presque puisque la température montre d’un degré par minute et se stabilise à 49°. Fait cocasse, la suce du GPS est tellement chaude qu’elle n’arrête pas de tomber ce qui nous fait sursauter à chaque fois, ça détend l’atmosphère.

On vous épargne les autres détails, mais le paysage est tout simplement hallucinant. On est arrivé à notre bungalow sain et sauf. Y a juste la boîte noire sur le toit qui s'est déformé à cause de la chaleur. On n’ose même pas l’ouvrir après que Nancy ce soit brulé la main simplement en fermant le coffre de la voiture. Le métal est brulant.  Nous y restons trois nuits.


Comme la température est juste malade, on a même pogné 51°, nous visitons en avant-midi et revenons pour 11h00 à l’hôtel sans y sortir jusqu’à 18h00. À cette heure on recommence à être bien, il fait environ 44° ! C’est tellement beau, on se pince pour se convaincre qu’on est vraiment ici. On fait principalement les sites avec routes pavés parce que celles qu’on a fait qui ne l’étaient pas, il y avait toujours quelqu’un avec une crevaison. On a d’ailleurs aidé un groupe de français comme on pouvait. Une chance qu’on a un petit compresseur pour les pneus. Merci papa, pour une fois que c’est plus pratique que pour gonfler le ballon à Raphaël qu’on a perdu depuis longtemps.

Enfin, la Vallée de la mort c’est vraiment ungros highlight de notre voyage, on est émerveillé de ce qu’on y a vu ici. L’aridité du lieu fait que notre souvenir est encore plus magique. Direction Bryce Canyon en Utha avec un cours arrêt à Mesquite. On avance l’heure, merde ça y ait on se rapproche tranquillement de la maison…  

mercredi 24 août 2011

Yosemite, c’est pas reposant...

La transmission a tenu le coup, fin du suspense. Nous campons deux jours à Bass Lake, un peu plus au sud du parc deYosemite car même avec trois mois de tentative de réservation à l’avance, nous avions de la place que pour les trois derniers jours dans le parc. Ce n’est pas grave, parce que nous visitons les sites au sud pour les deux premières journées et c’est magnifique. Nous faisons plaisir à Raphaël qui capote sur les tours de train pour découvrir la forêt de Mariposa grove qui regorge d’arbre les plus impressionnant les uns que les autres. On est surpris par le nombre élevé de touristes français. Ils sont tellement faciles à démasquer, ils n’arrêtent pas de chialer 

La route vers Glacier Point est vraiment belle et le point de vue sur la Vallée nous fait presque oublié les ardes de touriste (4 millions par année). C’est ici que nous l’apercevons pour la première fois, El Capitan, l’eldorado des grimpeurs. On comprend maintenant pourquoi tu rêves de venir ici Mike, tu capoterais ! Il y a aussi le Half Dome, parfaitement rond et les Yosemite Falls, les plus hautes d’Amérique du Nord.

Nous passons ensuite nos trois autres nuits à Crane Flat, un camping dans l’ouest du parc pour explorer les sites les plus populaires. La chaleur est accablante pour les randonnées avec les enfants. Nous en faisons tout de même quelques-unes : les Vernalls Falls, Inspiration Point et Bridalveil Fall.

Nous ne pouvons passer sous silence notre expérience de camping à Crane Flat qui explique pourquoi ce n’est pas ici qu’on s’est reposé… Tout d’abord, on arrive à la cabine d’enregistrement du camping où on nous fait signer un document des règlements à suivre. Entre autre, on doit en tout temps rester à un mètre de notre nourriture et de tout ce qui sens (bière, vin, baby wipe, dentifrice, déo, crèmes diverses, etc.). Rien dans le char, tout doit être dans le bear box barré même si on est à côté. L’amende est salée : 5000$. Ça niaise pas icitte ! Coudonc, faut-tu dormir dans le bear box avec ça ? Même Nancy les trouve un peu paranos… On s’installe sur notre site en tentant de respecter ses règles à la lettre. On soupe et fait nos sandwichs du lendemain, la glacière est sur le bear box à moins d’un mètre de Frédo

C’est là qu’elle arrive, une ranger du parc. Salut, est-ce que c’est une glacière ? euhhh oui. Je veux que tu la ranges dans le bears box. OK. Elle reste et dit : maintenant. On coopère prestement… Tes sandwichs sur la table… Oui… Tu dois être à une longueur de bras. On évite l’amende de près, c’est partie pour un premier (et dernier) avertissement. Cibouleau ! Ensuite, elle nous explique que comme nous avons de jeune enfant et que leurs couches souillées ou non peuvent sentir, nous ne devons pas les laisser seuls dans la tente la nuit comme le jour. Au coucher, ils doivent être entre les parents. Elle ajoute que les ours mangent tous les jours dans le pré juste en arrière de notre tente qui est la première sur le bord du bois. Ça c’est rassurant ! Elle ajoute même que les rangers tentent de faire peur au ours la nuit en lançant des balles en plastique. Bref, plus elle parlait, plus la discussion nous semblait surréaliste et plus Nancy était sur le bord de la panique. Non mais, c’est malade icitte. Bref, on range tout, met des vêtements propres, mais pas trop, faut pas que ça sente le détergent. On va flusher l’eau de vaisselle dans le réservoir prévu à cet fin, on se frotte la peau de crème solaire parce qu’il n’y a pas de douche. En tous cas, tout une logistique, c’est juste pas reposant le camping. On cale notre bouteille de vin pour se détendre et on se couche vers 20h30, avec les enfants, bien naïfs de la nuit mouvementée qui nous attend.


À 21h30 on dort jusqu’à 22h30 environ. On entend les ranger passé à un mètre de notre tente avec des lampes de poche. Merde, Raphaël a fait un méga pipi. Nancy prend son courage à deux mains et sort chercher le sac. Il y a plein de bruits bizarres ; je focus sur le changement de couche. Ça y est, c’est fait, je reviens à la tente malgré mon envie pressante. Je me dis que je serai capable de me retenir. 23h30, les ranger quittent notre endroit. Minuit, le stress fait que j’ai encore plus envie, il faut que j’y aille. Je croise un français mort de trouille, il entend des ours en haut partout. Bon, je me dépêche. Effectivement, toute la nuit est ponctuée d’énormes bing et bang d’ours qui frappent partout sur les bear box pour tenter de les ouvrir. Mais le plus effrayant, ce sont les coups de griffes qui donnent encore plus la frousse. Impossible de dormir pour Nancy. Les rangers passent en pick-up pour leur faire peur, mais ils reviennent sans arrêt. Bref, ce petit scénario s’est poursuivi tout le long de notre séjour à Crane Flat.

En quittant le parc, on n’en revient pas de ne pas avoir vu d’ours. Et si ce n’était que des ratons ? Non, impossible. Nous passons par l’infranchissable Tioga Pass, partie un peu plus tranquille au nord. Les paysages sont tellement beaux, on se dit que c’est ici que nous reviendrons. Court arrêt à Bishop avant la Vallée de la mort.

lundi 22 août 2011

If you’re going to San Francisco…

Youhouuuuuuuuuuuu !!!!!!, de la grande visite. Dany, Nadia et Stella ainsi que les parents de Nadia (André et Luce) arrivent à l’hôtel presqu’en même temps que nous complètement brulés de leur voyage.  On est tellement content de les voir, mais surtout Stella qui a tant grandi. On leur vole pour un bain à trois le temps qu’ils s’installent. Raphaël et Magalie sont si heureux de voir un autre bébé… et d’autres adultes ! D’ailleurs, quand le grand mononcle Dany est arrivé dans notre cadre de porte, Raphaël a levé la tête et est quasiment tombé à la renverse tellement il n’en croyait pas ses yeux.

Même si nous n’avions que deux jours ensemble, nous en avons bien profité. Nous avons visité la mystérieuse prison d’Alcatraz, la maison d’Al Capone, marché sur le bord des quais dans le Fisherman’s Wharf et bien sûr embarqué dans l’incontournable cable car. Le soir, on est allé faire les boutiques du Chinatown pour trouver le cadeau de monsieur Bizaillon !


Le lendemain ce fut la visite de quelques vignobles dont l’inoubliable Sterling, notre préféré. C’est ben la première fois qu’on commence à boire à 10h30. Avec nos cinq verres de dégustation, une chance qu’on a dîné avant de repartir pour les autres vignobles !!

Nous sommes un peu triste de les voir partir vers Los Angeles que nous ne visiterons pas, mais nous adorons San Fransisco. Il y a tant à faire et à voir, on sait plus trop où se garocher. Finalement, on a exploré la ville à pied pendant de longues heures et arpenté le Golden Gate Park. Nous avons aussi beaucoup cuisiné: pain, pizza maison, muffin, etc… On se couche vers minuit chaque soir, histoire de préparer notre journée du lendemain. On se dit qu’on va se reposer à Yosemite avec nos cinq jours de camping.

Notre poussée d’adrénaline fut incontestablement la rue ou plutôt le mur d’escalade, pour se rendre à Lombard St. Pour avoir marché dans la ville depuis une semaine, on savait que les pentes étaient intenses, mais là c’était le bout.  C’est sûr qu’avec une transmission manuelle c’est pas l’idéale, mais même les automatiques spinaient. Sérieusement, selon Frédo la pente était d'au moins 20% avec un beau stop en haut, donc des départ en pente à toutes les voitures. Ça l’avait juste pas de bon sens. On avait l’impression que l’auto allait virer à l'envers. On avaient tellement la chienne, Nancy tremblait des mains et est même sortie du char. Frédo est vraiment un conducteur du tonnerre. Une chance que le break à bras va bien. Par contre, en haut ça sentait le chauffé et l'auto donnait des coups. Est-ce la fin de la transmission ? Suspense !

jeudi 18 août 2011

Les forêts des parcs des Redwoods

Après un court arrêt dans notre hôtel brun à Crescent City, nous empruntons l’exceptionnelle Howland Hill Scenic Drive du Jedediah Smith Redwoods State Park. Nous avons un bel aperçu de ce qui nous attend pour les prochains jours. Ici, les arbres sont réputés pour être les plus haut du monde. C’est complètement hallucinant. Avec la brune matinale, on se croirait vraiment sur la planète des géants sauf qu’on est les fourmis et l’auto, la coccinelle.

Arrivée au Humboldt Redwoods State Park, c’est définitivement un de nos plus beaux terrains de camping bien qu’il n’y ait aucune vue sur un lac ou de promontoire.  Juste des mégas gros arbres comme dirait Raphaël, un ciel étoilé de la mort et une énergie particulière qu’on ne saurait expliquer avec des mots. On se plait à mettre un classique hip-hop « Tu sens la Vibe » dans l’avenue des géants, une route renversante!

On fait de courtes randonnées pour que Raphaël puisse commencer à  nous suivre à pied, et ce même si l’on doit traverser des rivières. Il va quand même pas mal vite du haut de ses deux ans et demi. Quant à Magalie, elle est de plus en plus expressive. Elle est très impressionnée par les roches qui font « ploutch » dans l’eau et adore « zigner » des jambes. On a maintenant trouvé ce qu’elle n’aime pas, c’est d’être réveillé et coucher sur le dos. Pleurs assurés, qu’elle soit de bonne ou de mauvaise humeur. C’est aussi ici que Frédo vieilli d’un an. Bonne fête chéri, c’est toi le plus merveilleux mari, ami et bien sûr amant… Té le plus hot !

Nous roulerons ensuite vers la merveilleuse San Francisco où nous attende mononcle Dany, matante Nadia et Stella. On a vraiment hâte de les voir.

jeudi 11 août 2011

Crater Lake

C’est ici que nous campons dans le premier parc national des États-Unis. Comme nous en ferons quelques-uns, nous achetons notre passe annuelle sous les bons conseils de Jean-Simon. La route est parfois ensevelie sous la neige. La moitié des randonnées sont encore fermées, mais celles qu’on a faites étaient magnifiques. On peut observer les pics enneigés et marcher dans la neige à 25 degrés ; cool !

On ne se tanne pas de regarder le cratère sous tous ses angles. Cet ancien volcan perché à 2100 m d’altitude est maintenant le lac le plus profond d’Amérique (597 m). Le bleu est flamboyant. On voit d’ailleurs des différentes teintes selon la profondeur du lac.

Nos trois voisines originaires du coin sont probablement les plus sympathiques du camping. On en profite pour faire connaissance et boire une bonne bouteille de vin autour du feu, en regardant le magnifique ciel étoilé. À 22h ici, tout le monde dort. Pour une fois que c’est nous les party animal de la place ! En plus, on est les plus matinaux. Raphaël s’époumone après son bol de céréales en jouant au tracteur dans la boîte à ours métallique, histoire de bien réveiller le reste du camping dès 6h30.

De Seattle à Portland

Le traversier est arrivé à bon port une heure plus tôt qu’on pensait. Tant mieux parce que les enfants n’ont pas dormi.  Raphaël à passé quasiment toute la traversé sur l’auto de l’arcade à tourner le volant en disant vroum vroum… Nous sommes les chanceux qui débarque en premier, parfait pour ne pas attendre à la douane. Ça y est, on avance. Nous les voyons dehors, tous bien alignés, debout qui nous attendent, les sympathiques douaniers américains avec leur gros fusil qui font pow pow. Lequel on prend? Nous avons l’embarras du choix.  Allez, on se dirige au hasard vers notre droite, on prend le deuxième.  Frédo ouvre sa vitre, Nancy ferme sa bouche ! Avec tout le stock qu’il y a dans la voiture, est-ce qu’on va pogné le zélé qui veut fouiller le char et défaire le beau package de Frédo ? Après trois questions de routine genre « do you have tropical fruits ? », on nous redonne les passeports. YYYEESSSSS !!!!! Ouin ben ça l’air qu’on fait plus famille en voyage que trafiquant d’ananas.

Arrivé à Seattle, l’hôtel est bien situé et on a une cuisinette, on est content. Nous n’avons planifié qu’une seule journée pour visiter la ville à pied. On est allé faire un tour à l’Experience Music Project où les amoureux de la musique peuvent s’émerveiller devant les icônes de la musique rock. C’est quand même d’ici que vient Jimi Hendrix. Il y avait sa fameuse Fender Stratocaster qu’il a pétée et brûlée sur je me rappelle plus quelle scène.  Il y a aussi une superbe exposition sur l’histoire brève et mouvementée de Nirvana, originaire d’Olympia un peu plus au sud. On s’est gâté et rappelé bien des souvenir d’adolescence. Hugues et Simon vous auriez capoté… On peut y faire une simulation de show rock  grandeur nature avec des fans en délire et un jeu de lumière incroyable. Il est aussi possible d’utiliser de nombreux studios de pros pour s’enregistrer et partir avec son CD et essayer une panoplie d’instruments de musique. Ça flashait en sacrement !

Pour rester dans le même beat, on est arrivé à 21h00 à Portland au cœur de la ville au beau milieu du Oregon Brewers Festival et du Saturday Market. Quand tu dis que 50 des 81 micro-brasseries de l’Orégon sont autour de Portland, on peut juste dire que l’alcool coulait à flot. Tout le monde trainait son buck dans la ville comme au Festival de Science et Génie de l’Université Laval. Méchant party ! En plus, le transport en commun au centre-ville est gratuit à l’année. Pas surprenant que la ville fut nommé la plus verte des States.


On en a aussi profitez pour aller au Mont St-Hélène et faire la superbe randonnée des Multnomah Falls, toute une ascension.  La route panoramique longeant la Columbia River est magnifique. Il y a tant à voir en Oregon, région que nous aurions aimé découvrir d’avantage. Il nous reste quand même Crater Lake et ses environs pour les 3 prochains jours avant d’arriver en Californie, Youpi !

Cliquez ici pour l'album photo (cette fois-ci on espère que ça va marcher du premier coup!).