mercredi 31 août 2011

Nouvelle bande-annonce choc!

Allez voir notre nouvelle bande-annonce qui déménage! Basé sur nos dernières péripéties, elle est encore meilleure que la première... Cliquez sur l'onglet "Bande-annonce" et ensuite sur la première image pour partir le film.

lundi 29 août 2011

Death Valley, on a failli y passer (la Matrix aussi) !

Nous avons réservé un cottage exigu à Furnace Creek Ranch en plein cœur du désert. En arrivant au Centre de visiteurs à l’entrée du parc, on suffoque déjà, il fait 38°. Tabarouette… Frédo revient tout en sueur et s’empresse de me dire qu’il annonce 47° à Furnace Creek. La dame lui a conseillé d’éteindre notre air climatisé dans la côte de 12 miles de long pour s’y rendre. Elle nous informe aussi des points d’eau sur la route pour le radiateur. Bon, ça s’annonce bien… Nancy pensait qu’elle ne serait plus stressée puisqu’on est enfin débarrassé des ours, mais non, là c’est un vrai stress car on sait très bien que la déshydratation et l’insolation est un risque bien plus grand. Disons qu’on s’attendait à ce qu’il fasse aussi chaud.

OK, on fait le plein d’eau. Ça nous prend un minimum de 4 litres par personne pour se rendre. IL nous faut deux heures de route pour se rendre à destination, donc climatisation. Bon, ça va aller, il y a plein d’autres crinqués comme nous qui partent sur la même route. Faut dire qu’ils n’ont pas d’enfants en bas âge, d’ailleurs on est les seuls à en avoir. Dans ces conditions extrêmes, l’entraide reprend le dessus. Disons que quand tu vois quelqu’un qui a fait une crevaison, tu vas l’aider parce que ce n’est pas long que ça peu dégénérer ici. Il suffit d’une crevaison, d’une panne d’essence, d’un bouchon du radiateur qui saute avec la chaleur ou d’un manque de climatisation pis tu peux frôler la mort assez vite. L’important c’est d’être conscient des risques et d’avoir un minimum de connaissance en mécanique. On n’est pas des Boliviens ou des Édith Veilleux, mais on est pas pire !

Même l’air climatisé dans le tapis, tout le monde sue. On capote! On voit le panneau au loin de l’éteindre avec le Danger extrem heat. Fuck… OK on l’enlève. Ça prend environ 4 secondes pour que tous les membres de l’habitacle suent à grosses goutes. Allez les enfants, buvez, buvez, buvez En plus on n'est même pas au Gong Show !!! On amorce la montée, y a du stress dans l'air. Ça prend pas deux minutes pour passer de la 5 à la 4, 3 et même 2e vitesse pour essayer de maintenir l’aiguille de la température du moteur à un niveau acceptable, soit juste en bas du rouge.  Le verdict : on s’était préparé à arrêter au moins deux fois sur le bord pour laisser refroidir le moteur, mais la matrix tient le coup. Yes, le pire est faite, enfin presque puisque la température montre d’un degré par minute et se stabilise à 49°. Fait cocasse, la suce du GPS est tellement chaude qu’elle n’arrête pas de tomber ce qui nous fait sursauter à chaque fois, ça détend l’atmosphère.

On vous épargne les autres détails, mais le paysage est tout simplement hallucinant. On est arrivé à notre bungalow sain et sauf. Y a juste la boîte noire sur le toit qui s'est déformé à cause de la chaleur. On n’ose même pas l’ouvrir après que Nancy ce soit brulé la main simplement en fermant le coffre de la voiture. Le métal est brulant.  Nous y restons trois nuits.


Comme la température est juste malade, on a même pogné 51°, nous visitons en avant-midi et revenons pour 11h00 à l’hôtel sans y sortir jusqu’à 18h00. À cette heure on recommence à être bien, il fait environ 44° ! C’est tellement beau, on se pince pour se convaincre qu’on est vraiment ici. On fait principalement les sites avec routes pavés parce que celles qu’on a fait qui ne l’étaient pas, il y avait toujours quelqu’un avec une crevaison. On a d’ailleurs aidé un groupe de français comme on pouvait. Une chance qu’on a un petit compresseur pour les pneus. Merci papa, pour une fois que c’est plus pratique que pour gonfler le ballon à Raphaël qu’on a perdu depuis longtemps.

Enfin, la Vallée de la mort c’est vraiment ungros highlight de notre voyage, on est émerveillé de ce qu’on y a vu ici. L’aridité du lieu fait que notre souvenir est encore plus magique. Direction Bryce Canyon en Utha avec un cours arrêt à Mesquite. On avance l’heure, merde ça y ait on se rapproche tranquillement de la maison…  

mercredi 24 août 2011

Yosemite, c’est pas reposant...

La transmission a tenu le coup, fin du suspense. Nous campons deux jours à Bass Lake, un peu plus au sud du parc deYosemite car même avec trois mois de tentative de réservation à l’avance, nous avions de la place que pour les trois derniers jours dans le parc. Ce n’est pas grave, parce que nous visitons les sites au sud pour les deux premières journées et c’est magnifique. Nous faisons plaisir à Raphaël qui capote sur les tours de train pour découvrir la forêt de Mariposa grove qui regorge d’arbre les plus impressionnant les uns que les autres. On est surpris par le nombre élevé de touristes français. Ils sont tellement faciles à démasquer, ils n’arrêtent pas de chialer 

La route vers Glacier Point est vraiment belle et le point de vue sur la Vallée nous fait presque oublié les ardes de touriste (4 millions par année). C’est ici que nous l’apercevons pour la première fois, El Capitan, l’eldorado des grimpeurs. On comprend maintenant pourquoi tu rêves de venir ici Mike, tu capoterais ! Il y a aussi le Half Dome, parfaitement rond et les Yosemite Falls, les plus hautes d’Amérique du Nord.

Nous passons ensuite nos trois autres nuits à Crane Flat, un camping dans l’ouest du parc pour explorer les sites les plus populaires. La chaleur est accablante pour les randonnées avec les enfants. Nous en faisons tout de même quelques-unes : les Vernalls Falls, Inspiration Point et Bridalveil Fall.

Nous ne pouvons passer sous silence notre expérience de camping à Crane Flat qui explique pourquoi ce n’est pas ici qu’on s’est reposé… Tout d’abord, on arrive à la cabine d’enregistrement du camping où on nous fait signer un document des règlements à suivre. Entre autre, on doit en tout temps rester à un mètre de notre nourriture et de tout ce qui sens (bière, vin, baby wipe, dentifrice, déo, crèmes diverses, etc.). Rien dans le char, tout doit être dans le bear box barré même si on est à côté. L’amende est salée : 5000$. Ça niaise pas icitte ! Coudonc, faut-tu dormir dans le bear box avec ça ? Même Nancy les trouve un peu paranos… On s’installe sur notre site en tentant de respecter ses règles à la lettre. On soupe et fait nos sandwichs du lendemain, la glacière est sur le bear box à moins d’un mètre de Frédo

C’est là qu’elle arrive, une ranger du parc. Salut, est-ce que c’est une glacière ? euhhh oui. Je veux que tu la ranges dans le bears box. OK. Elle reste et dit : maintenant. On coopère prestement… Tes sandwichs sur la table… Oui… Tu dois être à une longueur de bras. On évite l’amende de près, c’est partie pour un premier (et dernier) avertissement. Cibouleau ! Ensuite, elle nous explique que comme nous avons de jeune enfant et que leurs couches souillées ou non peuvent sentir, nous ne devons pas les laisser seuls dans la tente la nuit comme le jour. Au coucher, ils doivent être entre les parents. Elle ajoute que les ours mangent tous les jours dans le pré juste en arrière de notre tente qui est la première sur le bord du bois. Ça c’est rassurant ! Elle ajoute même que les rangers tentent de faire peur au ours la nuit en lançant des balles en plastique. Bref, plus elle parlait, plus la discussion nous semblait surréaliste et plus Nancy était sur le bord de la panique. Non mais, c’est malade icitte. Bref, on range tout, met des vêtements propres, mais pas trop, faut pas que ça sente le détergent. On va flusher l’eau de vaisselle dans le réservoir prévu à cet fin, on se frotte la peau de crème solaire parce qu’il n’y a pas de douche. En tous cas, tout une logistique, c’est juste pas reposant le camping. On cale notre bouteille de vin pour se détendre et on se couche vers 20h30, avec les enfants, bien naïfs de la nuit mouvementée qui nous attend.


À 21h30 on dort jusqu’à 22h30 environ. On entend les ranger passé à un mètre de notre tente avec des lampes de poche. Merde, Raphaël a fait un méga pipi. Nancy prend son courage à deux mains et sort chercher le sac. Il y a plein de bruits bizarres ; je focus sur le changement de couche. Ça y est, c’est fait, je reviens à la tente malgré mon envie pressante. Je me dis que je serai capable de me retenir. 23h30, les ranger quittent notre endroit. Minuit, le stress fait que j’ai encore plus envie, il faut que j’y aille. Je croise un français mort de trouille, il entend des ours en haut partout. Bon, je me dépêche. Effectivement, toute la nuit est ponctuée d’énormes bing et bang d’ours qui frappent partout sur les bear box pour tenter de les ouvrir. Mais le plus effrayant, ce sont les coups de griffes qui donnent encore plus la frousse. Impossible de dormir pour Nancy. Les rangers passent en pick-up pour leur faire peur, mais ils reviennent sans arrêt. Bref, ce petit scénario s’est poursuivi tout le long de notre séjour à Crane Flat.

En quittant le parc, on n’en revient pas de ne pas avoir vu d’ours. Et si ce n’était que des ratons ? Non, impossible. Nous passons par l’infranchissable Tioga Pass, partie un peu plus tranquille au nord. Les paysages sont tellement beaux, on se dit que c’est ici que nous reviendrons. Court arrêt à Bishop avant la Vallée de la mort.

lundi 22 août 2011

If you’re going to San Francisco…

Youhouuuuuuuuuuuu !!!!!!, de la grande visite. Dany, Nadia et Stella ainsi que les parents de Nadia (André et Luce) arrivent à l’hôtel presqu’en même temps que nous complètement brulés de leur voyage.  On est tellement content de les voir, mais surtout Stella qui a tant grandi. On leur vole pour un bain à trois le temps qu’ils s’installent. Raphaël et Magalie sont si heureux de voir un autre bébé… et d’autres adultes ! D’ailleurs, quand le grand mononcle Dany est arrivé dans notre cadre de porte, Raphaël a levé la tête et est quasiment tombé à la renverse tellement il n’en croyait pas ses yeux.

Même si nous n’avions que deux jours ensemble, nous en avons bien profité. Nous avons visité la mystérieuse prison d’Alcatraz, la maison d’Al Capone, marché sur le bord des quais dans le Fisherman’s Wharf et bien sûr embarqué dans l’incontournable cable car. Le soir, on est allé faire les boutiques du Chinatown pour trouver le cadeau de monsieur Bizaillon !


Le lendemain ce fut la visite de quelques vignobles dont l’inoubliable Sterling, notre préféré. C’est ben la première fois qu’on commence à boire à 10h30. Avec nos cinq verres de dégustation, une chance qu’on a dîné avant de repartir pour les autres vignobles !!

Nous sommes un peu triste de les voir partir vers Los Angeles que nous ne visiterons pas, mais nous adorons San Fransisco. Il y a tant à faire et à voir, on sait plus trop où se garocher. Finalement, on a exploré la ville à pied pendant de longues heures et arpenté le Golden Gate Park. Nous avons aussi beaucoup cuisiné: pain, pizza maison, muffin, etc… On se couche vers minuit chaque soir, histoire de préparer notre journée du lendemain. On se dit qu’on va se reposer à Yosemite avec nos cinq jours de camping.

Notre poussée d’adrénaline fut incontestablement la rue ou plutôt le mur d’escalade, pour se rendre à Lombard St. Pour avoir marché dans la ville depuis une semaine, on savait que les pentes étaient intenses, mais là c’était le bout.  C’est sûr qu’avec une transmission manuelle c’est pas l’idéale, mais même les automatiques spinaient. Sérieusement, selon Frédo la pente était d'au moins 20% avec un beau stop en haut, donc des départ en pente à toutes les voitures. Ça l’avait juste pas de bon sens. On avait l’impression que l’auto allait virer à l'envers. On avaient tellement la chienne, Nancy tremblait des mains et est même sortie du char. Frédo est vraiment un conducteur du tonnerre. Une chance que le break à bras va bien. Par contre, en haut ça sentait le chauffé et l'auto donnait des coups. Est-ce la fin de la transmission ? Suspense !

jeudi 18 août 2011

Les forêts des parcs des Redwoods

Après un court arrêt dans notre hôtel brun à Crescent City, nous empruntons l’exceptionnelle Howland Hill Scenic Drive du Jedediah Smith Redwoods State Park. Nous avons un bel aperçu de ce qui nous attend pour les prochains jours. Ici, les arbres sont réputés pour être les plus haut du monde. C’est complètement hallucinant. Avec la brune matinale, on se croirait vraiment sur la planète des géants sauf qu’on est les fourmis et l’auto, la coccinelle.

Arrivée au Humboldt Redwoods State Park, c’est définitivement un de nos plus beaux terrains de camping bien qu’il n’y ait aucune vue sur un lac ou de promontoire.  Juste des mégas gros arbres comme dirait Raphaël, un ciel étoilé de la mort et une énergie particulière qu’on ne saurait expliquer avec des mots. On se plait à mettre un classique hip-hop « Tu sens la Vibe » dans l’avenue des géants, une route renversante!

On fait de courtes randonnées pour que Raphaël puisse commencer à  nous suivre à pied, et ce même si l’on doit traverser des rivières. Il va quand même pas mal vite du haut de ses deux ans et demi. Quant à Magalie, elle est de plus en plus expressive. Elle est très impressionnée par les roches qui font « ploutch » dans l’eau et adore « zigner » des jambes. On a maintenant trouvé ce qu’elle n’aime pas, c’est d’être réveillé et coucher sur le dos. Pleurs assurés, qu’elle soit de bonne ou de mauvaise humeur. C’est aussi ici que Frédo vieilli d’un an. Bonne fête chéri, c’est toi le plus merveilleux mari, ami et bien sûr amant… Té le plus hot !

Nous roulerons ensuite vers la merveilleuse San Francisco où nous attende mononcle Dany, matante Nadia et Stella. On a vraiment hâte de les voir.

jeudi 11 août 2011

Crater Lake

C’est ici que nous campons dans le premier parc national des États-Unis. Comme nous en ferons quelques-uns, nous achetons notre passe annuelle sous les bons conseils de Jean-Simon. La route est parfois ensevelie sous la neige. La moitié des randonnées sont encore fermées, mais celles qu’on a faites étaient magnifiques. On peut observer les pics enneigés et marcher dans la neige à 25 degrés ; cool !

On ne se tanne pas de regarder le cratère sous tous ses angles. Cet ancien volcan perché à 2100 m d’altitude est maintenant le lac le plus profond d’Amérique (597 m). Le bleu est flamboyant. On voit d’ailleurs des différentes teintes selon la profondeur du lac.

Nos trois voisines originaires du coin sont probablement les plus sympathiques du camping. On en profite pour faire connaissance et boire une bonne bouteille de vin autour du feu, en regardant le magnifique ciel étoilé. À 22h ici, tout le monde dort. Pour une fois que c’est nous les party animal de la place ! En plus, on est les plus matinaux. Raphaël s’époumone après son bol de céréales en jouant au tracteur dans la boîte à ours métallique, histoire de bien réveiller le reste du camping dès 6h30.

De Seattle à Portland

Le traversier est arrivé à bon port une heure plus tôt qu’on pensait. Tant mieux parce que les enfants n’ont pas dormi.  Raphaël à passé quasiment toute la traversé sur l’auto de l’arcade à tourner le volant en disant vroum vroum… Nous sommes les chanceux qui débarque en premier, parfait pour ne pas attendre à la douane. Ça y est, on avance. Nous les voyons dehors, tous bien alignés, debout qui nous attendent, les sympathiques douaniers américains avec leur gros fusil qui font pow pow. Lequel on prend? Nous avons l’embarras du choix.  Allez, on se dirige au hasard vers notre droite, on prend le deuxième.  Frédo ouvre sa vitre, Nancy ferme sa bouche ! Avec tout le stock qu’il y a dans la voiture, est-ce qu’on va pogné le zélé qui veut fouiller le char et défaire le beau package de Frédo ? Après trois questions de routine genre « do you have tropical fruits ? », on nous redonne les passeports. YYYEESSSSS !!!!! Ouin ben ça l’air qu’on fait plus famille en voyage que trafiquant d’ananas.

Arrivé à Seattle, l’hôtel est bien situé et on a une cuisinette, on est content. Nous n’avons planifié qu’une seule journée pour visiter la ville à pied. On est allé faire un tour à l’Experience Music Project où les amoureux de la musique peuvent s’émerveiller devant les icônes de la musique rock. C’est quand même d’ici que vient Jimi Hendrix. Il y avait sa fameuse Fender Stratocaster qu’il a pétée et brûlée sur je me rappelle plus quelle scène.  Il y a aussi une superbe exposition sur l’histoire brève et mouvementée de Nirvana, originaire d’Olympia un peu plus au sud. On s’est gâté et rappelé bien des souvenir d’adolescence. Hugues et Simon vous auriez capoté… On peut y faire une simulation de show rock  grandeur nature avec des fans en délire et un jeu de lumière incroyable. Il est aussi possible d’utiliser de nombreux studios de pros pour s’enregistrer et partir avec son CD et essayer une panoplie d’instruments de musique. Ça flashait en sacrement !

Pour rester dans le même beat, on est arrivé à 21h00 à Portland au cœur de la ville au beau milieu du Oregon Brewers Festival et du Saturday Market. Quand tu dis que 50 des 81 micro-brasseries de l’Orégon sont autour de Portland, on peut juste dire que l’alcool coulait à flot. Tout le monde trainait son buck dans la ville comme au Festival de Science et Génie de l’Université Laval. Méchant party ! En plus, le transport en commun au centre-ville est gratuit à l’année. Pas surprenant que la ville fut nommé la plus verte des States.


On en a aussi profitez pour aller au Mont St-Hélène et faire la superbe randonnée des Multnomah Falls, toute une ascension.  La route panoramique longeant la Columbia River est magnifique. Il y a tant à voir en Oregon, région que nous aurions aimé découvrir d’avantage. Il nous reste quand même Crater Lake et ses environs pour les 3 prochains jours avant d’arriver en Californie, Youpi !

Cliquez ici pour l'album photo (cette fois-ci on espère que ça va marcher du premier coup!).

jeudi 4 août 2011

L’Île de Vancouver

Nous mettons l’auto dans le traversier cap sur l’Île de Vancouver.  Nous campons au Parc Provincial de Goldstream et nous sommes impressionnés par les arbres qui sont gigantesques. Je n’imagine même pas ce que ça va être au Sequoia National Park. Nous avons choisi d’y passer que trois jours même si l’Île vaut qu’on s’y attarde d’avantage.  On s’est préparé pour les States : lavage complet du char et du linge, envoi d’une grosse boîte au Québec, liste d’épicerie pour l’arrivée… Les Américains confisquent encore les fruits et la viande. Faut-tu être têteux. En tous cas, on est pas encore au-dessus des Lois alors on s’y pli.

Nous avons exploré la ville de Victoria en commençant notre visite au kilomètre zéro de la transcanadienne où est immortalisé (par une statue) le courageux Terry Fox. Nous y avons admiré les ports, le bord de mer, le superbe Craigdarroch Castle, Bacon Hill Park… Mais on a surtout pris ça relaxe et bu ben du café au lait en se prélassant sur les terrasses. Frédo est comblé et exploite tous les réseaux Wifi de la ville pendant que Nancy achète du nouveau linge à Magalie qui grandit plus vite qu’on pensait !

On est aussi allé vers Chemainus, la ville artistique par excellence. Suite à la fermeture de la dernière scierie en 1983, les gens refusaient la mort lente de leur ville. Ils ont commandé une énorme fresque mural relatant leur histoire, ce qui attira l’attention ainsi que les touristes. Aujourd’hui, il y en a une trentaine qui valent le détour. On a bien rigolé en tentant de se fondre dans le décor.
 
Ah oui, on a aussi visité les superbes jardins de Butchart près de Sidney et fait le plein d’énergie zen. C’est pas toujours facile d’être 24h/24 ensemble même si on est habitué. Il n’y a plus de garderie, ni de grands-parents gentils pour nous donner une belle fin de semaine d’amoureux. Dany et Nadia, on vous attend en tabarouette !


Demain c’est vrai, c’est les States vers la rockeuse : Seattle. Ça nous paraissait tellement loin quand on est parti, on y est déjà… Merci pour vos nombreux messages perso et faites-vous en pas, on l’sait que c’est de la marde pour laisser vos commentaires sur le blog ! L’hypothèse de Frédo : bog avec Internet Explorer et celle de Nancy : faut juste avoir un Mac.